Peinture et monotype
Toile et papier
Huiles et encres.

J’aime la dualité de ces techniques et explore leurs complémentarités.

En peinture, je mélange et superpose souvent des média ou supports que la théorie picturale sépare: les pigments, acrylique, œuf, huile, plâtre, bois, métal...  J'ai aplati en rue un vélo au rouleau compresseur de chantier pour en faire l’empreinte imprimée sur papier. J'ai écrasé de la couleur pour en reproduire la trace. Tout est possible.

 

 L’objet trouvé, abandonné ou abimé est ma source d’inspiration en gravure. Grace à la presse, je révèle sur papier ce qui n’est pas immédiatement visible: les sillons d’un 33T, le dessin d’une dentelle, le design d’une canette écrasée,... A nouveau, l’horizon des possibilités est vertigineux.

 Bienque mon sujet soit sérieux (il interroge notamment l’exclusion sociale, l’économie globale, le recyclage, le couple), mes monogravures ont une poésie visuelle loin des stéréotypes. Elles sont les rayons-X de notre société. Les coutures et collages que j’intègre dans mes gravures participent à mon propos; la rigueur de la présentation, de l’installation finalise mon travail graphique.

 

 Ma démarche reste essentiellement intuitive et réactive. Je cherche à accorder mon geste à ma pensée, ma pensée à mon geste. Je suis du papier buvard. Je m’accroche vertigineusement aux possibilités de chaque objet, chaque couleur et m’attriste de tout ce que le couvercle des préjugés atrophie dans mon geste.

 

Depuis 1984, alors avocate au Barreau de Bruxelles,  mon “voyage” artistique n’a cessé de se développer et a participé à une longue métamorphose. Arrivée à Houston en janvier 2009, j'ai suivi des cours de gravure à la Glassell School of Art (Musée des Beaux Arts) ainsi que des cours complémentaires d'histoire de l'art, de sculpture, de théorie de la couleur, de céramic ... Toutes ces disciplines ont enrichi mon vocabulaire. En 2020, en pleine épidémie du Covid, ma vie artistique a connu une nouvelle transition suite à un retour longuement reflechi à Bruxelles, ma ville natale.

 

J'expose régulièrement en solo ou en groupe aux USA et à l'étranger.

Surtout, j’ai le plaisir de collaborer avec d’autres artistes pour differents projets et des “live performances” telles que Laundry avec JeanF Jans,  Bach à 4 mains avec la pianiste et compositrice,Tiziana De Carolis,"How would you like to be remembered?" avec l'écrivain et metteur en scene, Clara Ploux (2016), Dry feet, a night for relief, une installation et projection vidéo avec l'artiste photographe Pablo Gimenez Zapiola (2017),  L'enclos, cet horizon qui nous poursuit, une résidence d'artistes participative dans le cadre des fêtes de la Saint Martin à Tourinnes-La-Grosse -BE (2018) et recemment Histoire de la Russie, une exposition/performance composée de photos (G. Petit), du texte de Lamartine (lu par B.Mahaux) et de sculptures ephémères en papier (2023).